Dear John

Publié le : 09 janvier 20183 mins de lecture
sDear John est le nouveau film réalisé par Lasse Hallström (Chocolat, Gilbert Grape), scénario adapté du roman de Nicholas Sparks, auteur de l’ordinateur portable et à savoir Remamber. Si vous n’avez pas fait un sprint au cinéma le plus proche, cela signifie que je m’adresse à l’audience dont j’ai besoin.

Pour ceux qui ne connaissent pas, l’expression « Cher John » est celle qui marque la lettre finale que les soldats de devant reçoivent de leurs amants, plus spécifique étant la « lettre de Cher John ». Peu importe à quel point le titre peut paraître poétique, il raconte pratiquement l’action du film par lui-même, dont l’action est si épuisée qu’elle s’est comprimée dans ces deux mots.

Laid. Un drame ridiculement prévisible dès les premiers moments où nous trouvons le couple qui va craquer pour la rupture. Même la fin ambiguë ne sauve pas la production de la douloureuse monotonie qu’elle ne peut pas rendre.
4524439264 caa8ec15f2 m Cher John (2010)
Le formidable sous-développement des caractères rend toute action ultérieure de ceux-ci totalement dépourvue de toute causalité réelle. Nous devons faire une affaire commune, a eu lieu bien sûr par des promenades en bord de mer et fond romantique musique, deuxième persoanaje nous savons seulement en raison des types évidents qu’ils représentent: l’ancien soldat rude et réservé, mais apparemment facile à sympathiser par John Tyree (Channing Tatum) et trop doux, trop lourd, trop généreux Savannah Curtis (Amanda Seyfried). Ni l’un ni l’autre talent (et quand je dis le talent, je veux dire le manque parfait), les deux ne semblent pas aider parce qu’autant qu’ils sont ensemble, ils ne sont pas convaincants.

4524449476 c03700aac4 m Cher John (2010) Le dialogue, peut-être plus que tout le reste, est une banalité stupéfiante. Parler sur des voix tremblantes se distingue timidement entre des interruptions sans fin de signification émotionnelle, ce qui me fait imaginer le scénario en pointant … comme un blogueur … … spirituel …. dont la profondeur ne tombe plus de … points de suspension.

Peut-être cette fois, l’écart entre mes attentes et la déception à la fin était trop grand. Peut-être étais-je naïf de croire, après avoir regardé la bande-annonce, que le film ne peut pas être aussi fade qu’il en a l’air en 2 minutes. Le fait est qu’à la fin j’avais seulement une douloureuse conscience de vieillir pendant 2 heures.

Ci-dessous vous avez la bande-annonce qui devrait suffire. Ce serait mon titre.

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