Publié le : 09 janvier 20183 mins de lecture
Ce qui semble une procédure simple pour reconstruire un incident après une semaine à une mouette locale sur la rive de Timis, où deux diplômés du secondaire étaient ivres et ont cassé la tête d’un garçon, puis démoli une cabane se transforme en une sorte de torture émotionnelle sur les deux jeunes impliqués dans l’incident: Vuica (George Mihaita) et Nicu (Vladimir Gaitan). Ils sont amenés sur les lieux un jour où un match de division C est joué au stade voisin où il est possible de décider de promouvoir l’équipe locale au second tour. Le procureur (George Constantin) apporte avec lui une équipe de cinéastes, accompagnée par le professeur Paveliu (Emil Botta). Sous prétexte qu’ils produisent un film avec le rôle éducatif à jouer dans les clubs et bars, deux jeunes gens sont obligés de faire les mêmes choses qu’ils ont fait la nuit de l’incident: chanter, pour briser les verres et battre. Reconstruction (1968)
Filmé en noir et blanc, le film de Lucian Pintilie est difficile à digérer. Même si elle est parsemée de scènes humoristiques, comme avancer en cause les thèmes de poids, le personnage de Emil Botta, le professeur Paveliu une sorte d’observateur de la société, qui considère les analyses, mais ne fait rien pour changer cela. L’ensemble du casting est magistral agissant, mais Emil Botta et Ernest Maftei réalisent deux rôles secondaires inoubliables. Je ne pense pas que j’oublierai jamais la scène où Paveliu va dans la région et demande « Mandarin Cream ». Oriental. « Et boire le verre après le verre pour ensuite se transformer en un philosophe qui a remarqué de graves irrégularités dans la procédure de reconstruction.
La fin est célèbre mais je ne vous le dévoilerai pas si vous n’avez pas vu le film, mais George Mihaita a une réplique mémorable. Sentant la fin, Nicu demande à Vuica si ça fait mal, et il dit: «Ça me fait mal. Ça me fait mal. Ça me fait mal. «
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